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◘ PLAN ◘

  • -          Présentation
  • -          Avantages Economiques du Tourisme au Maroc 
  • -          Inconvénients Economiques du Tourisme  au Maroc 
  • -          Conséquences Ecologiques :L’eau, un véritable problème quotidien
  • -          Conséquences Ecologiques :Une pollution Urbaine
  • -          Inconvénients de l’afflux touristique
  • -          Avantages du tourisme externes sur le Maroc

Les conséquences écologiques "pollution urbaine"


Une pollution atmosphérique et eu sol :



L’activité touristique se développant, les compagnies aériennes, les routes, les autoroutes, se sont développés afin d’offrir aux touristes un voyage plus agréable et à des prix tout à fait abordable (dû à la concurrence).
Mais cela entraine forcément une augmentation de la pollution atmosphérique. En effet, la construction de routes engendre plusieurs effets néfastes sur l’environnement comme, la destruction d’habitats locaux par les opérations de terrassement, dégradation du milieu, mortalité par collision et fragmentation écologique des habitats naturels, pollution lumineuse, ou encore sonore …








La construction des réseaux routiers a de nombreux impacts sur les espèces et leurs habitats :

- Consommation d'espace via les carrières de granulats et le transport de matériaux, puis destruction d'habitats par l'occupation de l'espace routier, les terrassements, le drainage, ou par modifications induites de l'usage du sol (remembrements, délocalisation d'activités..);
- Consommation d'énergie fossile. Il faut savoir qu’un km d'autoroute 2 x 2 voies couverte d'un enrobé de20 cm(moyenne basse) consomme 35 tonnes de bitume et 10,8 tonnes d'équivalent pétrole pour sa fabrication. On teste depuis peu pour les enrobés un liant végétal et un enrobé utilisable à moindre température, consommant 20 à 25 % d'énergie en moins ;
- Dégradation du milieu par les pollutions induites (par la fabrication et suite au trafic des véhicules, mais aussi par les pesticides et salage liés à l'entretien et au fonctionnement, ou encore suite à des pollutions accidentelles) ;
- Mortalité de la faune par collision avec les véhicules ;
- Modifications microclimatiques au-dessus et en bordure des routes ;
- Pollution lumineuse portant atteinte à la diversité biologique en troublant les rythmes de l'alternance jour/nuit. De plus, l'éclairage routier est un piège mortel pour certaines espèces.
L’intensité croissante de la circulation détruit alors la faune et la flore qui entoure ces nouvelles routes. Et cela ne devrait pas s’arranger car les 10 millions de touristes prévu pour 2010 bien que plus sensibilisés à l’importance de l’écologie dans le monde ne devrait pas faire diminuer le nombre de routes et donc ne devrait pas faire diminuer la pollution engendrée …
 Les effets néfastes de la prolifération des routes et autoroutes ne s’arrêtent pas qu’à la destruction de la faune et la flore. En effet, le CO2 rejetait par les pots d’échappement des voitures détruisent petit à petit la couche d’ozone, ce qui entraine un réchauffement climatique, qui engendra une besoin d’eau croissant …
Tous ces facteurs sont donc reliés et entrainent le bouleversement du paysage local, l’exode rural ,une artificialisation croissante du territoire, l’augmentation du nombre de touristes, entraine aussi une augmentation du nombre de compagnies aériennes et donc une augmentation de capacité à faire voyager les touristes, donc plus de vols, plus de gaz rejetés dans le ciel, plus de pollutions, moins de couche d’ozone …

La pollution n’a pas seulement dans l’air, effectivement elle peut aussi être visible de part la transformation des littoraux ainsi que le fléau de la déforestation.


La destruction progressive des littoraux et la déforestation :

Le Maroc possède un vaste territoire maritime. Au Nord, les côtes méditerranéennes s’étendent sur 512 kilomètres. À l’Ouest, la façade maritime de la côte atlantique représente 2934 kilomètres.










Le littoral méditerranéen et atlantique abritent un patrimoine environnemental riche et varié.
Les divers milieux physiques y sont représentés: plages, dunes, falaises, lagunes, vasières, mangroves, sebkha.
La faune du littoral est très diversifiée et abrite plusieurs espèces en voie d’extinction telle que le Goéland d’Audouin ou le Phoque Moine. Ce dernier se trouve gravement menacé à l’échelle mondiale.
Tout au long des côtes marocaines les ressources halieutiques sont abondantes.
La dégradation du littoral et la pollution de l’eau sont des facteurs de raréfaction de certaines espèces.
Des disparités importantes caractérisent le développement de l’espace littoral.
− La côte méditerranéenne est généralement pauvre, peu désenclavée, isolée du reste du pays par les reliefs imposants de la chaîne montagneuse du Rif.
Le développement industriel et touristique y reste très limité. Le tourisme ne mobilise que la population locale.
Sur le littoral méditerranéen, la pression démographique est de 93 Ha/Km2.
− Le littoral atlantique concentre les principales agglomérations et la majorité des activités économiques. Ces activités engendrent un phénomène de littoralisation.
On enregistre une densité moyenne de 162 Habitants/km2 entre Kénitra et le Grand Casablanca.
La population urbaine du littoral atlantique n’a cessé de croître depuis le début du siècle. Elle représentait 19,4% en 1936, 29% en 1960 et 42,8% en 1982.
De nos jours, le taux d’urbanisation atteindrait 54%.

La situation du littoral est préoccupante :
Une très forte pression est exercée sur le milieu côtier par l’urbanisation. Une multiplication de projets immobiliers et touristiques se développe. Les responsables, partagés entre le souci d’encourager l’investissement, ne sont pas toujours en mesure de formuler des arbitrages qui prennent en considération la composante environnementale dans un milieu à évolution rapide.
À l’accroissement de la demande immobilière et touristique s’ajoute une organisation anarchique de l’espace littoral qui aboutit à des formes d’occupation linéaire. Avec le développement du tourisme et des résidences secondaire, le littoral est devenu un lieu attractif à la recherche d’une vue imprenable sur la mer.
On observe une privatisation progressive du littoral par acquisition particulière de résidence.
La bande d’inconstructibilité de 100 mètres, citée dans le nouveau projet de loi concernant le littoral, n’est que très peu respectée. Les aménagements trop proches de la ligne de rivage aggravent le phénomène d’érosion et le recul du trait de côte.


Problèmes de déforestation au Maroc:
Chaque année, quelque 30.000 hectares de forêt disparaissent au Maroc. Un inquiétant bilan dressé par l'Association marocaine des droits humains (AMDH) à la veille de la journée internationale des forêts célébrée le 21 mars. Chaque année, le Maroc est privé de 30.000 hectares de forêts d'arganiers, un arbre endémique du sud-ouest du Maroc dont l'huile est utilisée dans l'industrie des cosmétiques. Cette destruction est en grande partie d'origine humaine, réalisée au profit de vastes projets immobiliers et agricoles, sans que des programmes de reboisement efficaces ne soient parallèlement menés .




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