Les conséquences écologiques "pollution urbaine"
Une pollution atmosphérique et eu sol :
L’activité touristique se développant, les
compagnies aériennes, les routes, les autoroutes, se sont développés afin
d’offrir aux touristes un voyage plus agréable et à des prix tout à fait
abordable (dû à la concurrence).
Mais cela entraine forcément une augmentation
de la pollution atmosphérique. En effet, la construction de routes engendre
plusieurs effets néfastes sur l’environnement comme, la destruction d’habitats
locaux par les opérations de terrassement, dégradation du milieu, mortalité par
collision et fragmentation écologique des habitats naturels, pollution
lumineuse, ou encore sonore …
La construction des réseaux routiers a de
nombreux impacts sur les espèces et leurs habitats :
- Consommation d'espace via les carrières de
granulats et le transport de matériaux, puis destruction d'habitats par
l'occupation de l'espace routier, les terrassements, le drainage, ou par
modifications induites de l'usage du sol (remembrements, délocalisation
d'activités..);
- Consommation d'énergie fossile. Il faut
savoir qu’un km d'autoroute 2 x 2 voies couverte d'un enrobé de20 cm(moyenne
basse) consomme 35 tonnes de bitume et 10,8 tonnes d'équivalent pétrole pour sa
fabrication. On teste depuis peu pour les enrobés un liant végétal et un enrobé
utilisable à moindre température, consommant 20 à 25 % d'énergie en moins ;
- Dégradation du milieu par les pollutions
induites (par la fabrication et suite au trafic des véhicules, mais aussi par
les pesticides et salage liés à l'entretien et au fonctionnement, ou encore
suite à des pollutions accidentelles) ;
- Mortalité de la faune par collision avec
les véhicules ;
- Modifications microclimatiques au-dessus et
en bordure des routes ;
- Pollution lumineuse portant atteinte à la
diversité biologique en troublant les rythmes de l'alternance jour/nuit. De
plus, l'éclairage routier est un piège mortel pour certaines espèces.
L’intensité croissante de la circulation
détruit alors la faune et la flore qui entoure ces nouvelles routes. Et cela ne
devrait pas s’arranger car les 10 millions de touristes prévu pour 2010 bien
que plus sensibilisés à l’importance de l’écologie dans le monde ne devrait pas
faire diminuer le nombre de routes et donc ne devrait pas faire diminuer la
pollution engendrée …
Les
effets néfastes de la prolifération des routes et autoroutes ne s’arrêtent pas
qu’à la destruction de la faune et la flore. En effet, le CO2 rejetait par les
pots d’échappement des voitures détruisent petit à petit la couche d’ozone, ce
qui entraine un réchauffement climatique, qui engendra une besoin d’eau
croissant …
Tous ces facteurs sont donc reliés et
entrainent le bouleversement du paysage local, l’exode rural ,une artificialisation
croissante du territoire, l’augmentation du nombre de touristes, entraine aussi
une augmentation du nombre de compagnies aériennes et donc une augmentation de
capacité à faire voyager les touristes, donc plus de vols, plus de gaz rejetés
dans le ciel, plus de pollutions, moins de couche d’ozone …
La pollution n’a pas seulement dans l’air,
effectivement elle peut aussi être visible de part la transformation des
littoraux ainsi que le fléau de la déforestation.
La destruction progressive des littoraux et la
déforestation :
Le Maroc possède un vaste territoire
maritime. Au Nord, les côtes méditerranéennes s’étendent sur 512 kilomètres. À
l’Ouest, la façade maritime de la côte atlantique représente 2934 kilomètres.
Le littoral méditerranéen et atlantique
abritent un patrimoine environnemental riche et varié.
Les divers milieux physiques y sont
représentés: plages, dunes, falaises, lagunes, vasières, mangroves, sebkha.
La faune du littoral est très diversifiée et abrite
plusieurs espèces en voie d’extinction telle que le Goéland d’Audouin ou le
Phoque Moine. Ce dernier se trouve gravement menacé à l’échelle mondiale.
Tout au long des côtes marocaines les
ressources halieutiques sont abondantes.
La dégradation du littoral et la pollution de
l’eau sont des facteurs de raréfaction de certaines espèces.
Des disparités importantes caractérisent le
développement de l’espace littoral.
− La côte méditerranéenne est généralement
pauvre, peu désenclavée, isolée du reste du pays par les reliefs imposants de
la chaîne montagneuse du Rif.
Le développement industriel et touristique y
reste très limité. Le tourisme ne mobilise que la population locale.
Sur le littoral méditerranéen, la pression
démographique est de 93 Ha/Km2.
− Le littoral atlantique concentre les
principales agglomérations et la majorité des activités économiques. Ces
activités engendrent un phénomène de littoralisation.
On enregistre une densité moyenne de 162
Habitants/km2 entre Kénitra et le Grand Casablanca.
La population urbaine du littoral atlantique
n’a cessé de croître depuis le début du siècle. Elle représentait 19,4% en
1936, 29% en 1960 et 42,8% en 1982.
De nos jours, le taux d’urbanisation
atteindrait 54%.
La situation du littoral est
préoccupante :
Une très forte pression est exercée sur le
milieu côtier par l’urbanisation. Une multiplication de projets immobiliers et
touristiques se développe. Les responsables, partagés entre le souci
d’encourager l’investissement, ne sont pas toujours en mesure de formuler des
arbitrages qui prennent en considération la composante environnementale dans un
milieu à évolution rapide.
À l’accroissement de la demande immobilière
et touristique s’ajoute une organisation anarchique de l’espace littoral qui
aboutit à des formes d’occupation linéaire. Avec le développement du tourisme
et des résidences secondaire, le littoral est devenu un lieu attractif à la
recherche d’une vue imprenable sur la mer.
On observe une privatisation progressive du
littoral par acquisition particulière de résidence.
La bande d’inconstructibilité de 100 mètres,
citée dans le nouveau projet de loi concernant le littoral, n’est que très peu
respectée. Les aménagements trop proches de la ligne de rivage aggravent le
phénomène d’érosion et le recul du trait de côte.
Problèmes de déforestation au
Maroc:
Chaque année, quelque 30.000 hectares de
forêt disparaissent au Maroc. Un inquiétant bilan dressé par l'Association
marocaine des droits humains (AMDH) à la veille de la journée internationale
des forêts célébrée le 21 mars. Chaque année, le Maroc est privé de 30.000
hectares de forêts d'arganiers, un arbre endémique du sud-ouest du Maroc dont
l'huile est utilisée dans l'industrie des cosmétiques. Cette destruction est en
grande partie d'origine humaine, réalisée au profit de vastes projets
immobiliers et agricoles, sans que des programmes de reboisement efficaces ne
soient parallèlement menés .
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