Les conséquences sociales "Inconvénients"

L’arrivée massive de touristes au Maroc donne en partie lieu à des conséquences néfastes. La population marocaine est parfois victime du tourisme dans le sens où elle doit subir la construction de nombreuses infrastructures et ensembles immobiliers « sauvages » (exemple : bidonvilles) auxquels les populations doivent se contraindre. Le tourisme provoque aussi un bouleversement des mœurs de la société qui découle de la rencontre de cultures différentes parfois même contradictoires, et du comportement irrévérencieux adopté par un grand nombre de touristes.

Des mœurs bouleversées :

La mondialisation et l’immigration clandestine : 

La mondialisation a eu des effets importants sur la société marocaine qui viennent s’ajouter aux dynamiques structurelles internes. Pays à identité plurielle, le Maroc est passé en deux générations, d’une société essentiellement rurale, tribale et tournée vers la subsistance à une société majoritairement jeune et urbaine, en voie d’individualisation et orientée vers la production et la consommation

La culture, l’identité et le système des valeurs dans sa globalité connaissent des changements majeurs sous l’effet de la mondialisation. Cette dernière met en danger les cultures et transforme les modes de consommation. L’ouverture du Maroc sur les nouvelles cultures pourrait susciter une perte de repères identitaires

La mondialisation a des effets sur les économies, mais de plus en plus sur les sociétés d’où une augmentation du taux de l’immigration clandestine , les émigrants sont essentiellement des jeunes et des femmes qui considèrent que l’immigration est la seule solution pour la recherche d’un avenir plus prometteur, Cependant selon le ministère de l'intérieur, les statistiques sont enregistrés jusqu'au 15 octobre dernier le démantèlement de 63 réseaux de migration irrégulière et l'avortement de plusieurs tentatives de passage clandestin en Europe soit une baisse de 65% clandestine grâce à un renforcement du contrôle aux frontières

 Détérioration de la situation sociale :

Avec l’arrivée des touristes et le bouleversement de la société, le Maroc est de plus en plus victime d’activités illicites qui se développent d’une façon massive (le trafic de drogues, le marché noir...) entretenue par l’arrivée de touristes qui la convoitent et en tirent profit. Aussi, la drogue est à portée de mains des marocains et touchent essentiellement les jeunes et des zones de grande pauvreté.

Le phénomène de perte de la culture :

Le système culturel du Maroc et de plus en plus à s’inspirer du modèle étranger, le tourisme, la mondialisation, le progrès technologique rendent nos modèles culturels et sociaux très mouvants sans oublier la perte de la culture de base qui est fortement critiqué par les islamistes du pays qui refusent l’impérialisme culturel de l’occident. Ce nouveau modèle pose aussi un problème pour la religion puisqu’il tend à la laïcité, très peu rependue au Maroc mais qui voit de plus en plus le jour

Ainsi, Les touristes désirent retrouver des éléments reconnaissables de leur propre culture pour se sentir à l’aise (habillement, consommation d’alcool..) qui ne respectent pas les normes sociales, culturelles et religieuses du pays, peuvent créer des ressentiments chez certains marocains et provoquer des réactions hostiles, des incompréhensions profondes qui dégradent la relation interculturelle.

Le tourisme sexuel :

Le tourisme sexuel est le fléau tragique qui touche le Maroc.

Cette pratique s’élargit dans le pays, et dans le monde entier de façon générale, mais des solutions se mettent en place.

Il touche en grande partie les mineurs et tous les jeunes, femmes et hommes.

Malgré le fait que le Maroc soit un pays musulman, ce dernier connait un développement de l’homosexualité. Cette pratique est surtout présente dans les grandes villes comme Casablanca, Rabat, Marrakech, Agadir.., et plus particulièrement aux alentours des boites de nuit et des endroits nocturnes.

Vu que la pauvreté est la cause principale de ce fléau, on trouve une grande part de misère dans ce « commerce ». Les jeunes peuvent être forcés ou le faire de leur plein gré pour gagner un peu d’argent.

La prostitution, la vente de drogues et autres pratiques illégales permettent une rémunération intéressante : certains peuvent vendre leur corps à 50 dhs, d’autres à 300 dhs et certains peuvent même toucher 2000 dhs ou plus, ce qui représente le salaire minimum d’un marocain. Il s’agit donc d’argent facile pour ces jeunes issus de milieux défavorisés.

Mais il faut tout de même préciser qu’il n’y a pas que les gens touchés par la pauvreté qui ont recours à la prostitution. En effet, des gens de la classe moyenne s’en servent pour arrondir leur fin de mois.

Si le tourisme favorise le développement de ce marché, c’est parce que la grande majorité des clients sont des étrangers. On en arriverait même à appeler le Maroc « le paradis sexuel », vu que ce dernier permet de profiter facilement de la prostitution et de l’exotisme.

La plupart des gens touchés par cette pratique, et plus particulièrement les femmes, ne sont pas conscients des dangers, pas sensibilisés, et sont loin de connaitre les modes de transmission du VIH, ou les moyens de s’en protéger. En effet, 216 prostituées pensent pouvoir être infectées par le VIH simplement en partageant le même repas qu’une personne contaminée/

Heureusement, des solutions sont attendues, et commencent à être appliquées. Il s’agit d’une plus importante médiatisation du sujet, ainsi qu’une sensibilisation des touristes et des associations comme AMDH (Association Marocaine des Droits de l’Homme) qui jouent un rôle non négligeable dans la lutte contre le tourisme sexuel.

Cela était peut-être inconcevable il y a quelques années mais les manifestations se font de plus en plus nombreuses aujourd’hui.

Malgré ces différents impacts néfastes qu’ont le tourisme sexuel, l’émigration clandestine.., le tourisme semble tout de même avoir d’importants avantages indéniables.

Cette photo a été prise à Marrakech. C’est une image tirée d’un reportage explosif sur le tourisme sexuel au Maroc. Cette dernière met en scène une jeune femme, vêtue d’une robe courte et de talons hauts, proposant ses services à un homme en voiture.

Cette première page du célèbre magasine « TELQUEL » met en avant l’esclavage sexuel. En effet, deux femmes, à moitié nues, dansent pour un homme, visiblement d’un des pays du Golfe, vus ses habits.

Parties travailler dans les pays du Golfe comme coiffeuses ou hôtesses, des milliers de Marocaines se retrouvent séquestrées, battues et forcées à se prostituer. Cherchant à s’évader, certaines sont emprisonnées ou même assassinées ! Et le Maroc se tait, au nom de “considérations diplomatiques”. Il est temps de briser cette scandaleuse omerta. La scène se passe dans la capitale d'un riche pays du Golfe. Une fille en chemise de nuit entre en courant dans l'ambassade du Maroc. En pleurs, elle demande aux fonctionnaires de la rapatrier illico presto à Casablanca. “Faites vite, je vous en supplie ! Sinon, ils viendront me chercher pour me ramener de force au cabaret !”, crie-t-elle. Visiblement, la fille a peur. Elle n'arrête pas de se retourner pour vérifier si on ne l'a pas suivie. Les fonctionnaires de l'ambassade lui demandent son passeport. “Je ne l'ai pas sur moi. Mon patron l'a confisqué depuis mon arrivée ici”, répond-elle. Les employés de l'ambassade finissent par accéder à sa demande et entreprennent la préparation du laissez-passer qui lui permettra de regagner le Maroc… Cette photo est une campagne publicitaire d’Amnesty International contre la prostitution des enfants. Elle représente une jeune fille (vue la taille de ses pieds), portant des habits courts et des talons hauts, qui est à la recherche d’un client pour vendre son corps.